Ça ressemble étrangement à une île au milieu d'un océan vide,
un point perdu au milieu d'un rien, d'un désert nu.
C'est une terre changeante dont on ne connaît l'échelle temporelle,
un monde au relief évoluant, aux volumes, creux, plus ou moins prononcés,
qui a grossi,
est apparu d'un coup,
et s'estompe, petit-à-petit, s'efface, pour ne laisser plus que l'eau…
un espace sans repère.
C'est un monde aux couleurs variables, variantes, se transformant avec le temps.
Dont les teintes évoluent, se métamorphosent selon les saisons, des saisons…
Né d'un hiver dur et sombre ou plutôt d'un début de printemps bien froid…
à moins que ce ne soit d'une fin d'été ardent cherchant le froid pour s'y fondre,
puis s'évanouir dans le vert-jaune des bourgeons ou à la fin de l'été suivant pointant vers l'automne.
À moins que ce ne soit selon son histoire, les ères qui la modèlent, les circonstances, l'objet qui l'a provoqué…
Mais il est sans doute absurde de tenter une quelconque comparaison, la peau n'a rien d'un océan, le corps rien d'un monde ni d'un astre.
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