lundi 26 décembre 2011

mardi 13 décembre 2011

samedi 10 décembre 2011

vendredi 9 décembre 2011

Avent…





Bûche, subst. fem.

Morceau de bois débité en rondin ou en quartier, le plus souvent utilisé pour le chauffage.
P. métaph.
J'était stupide, je suis devenu méchant ; j'était bûche, je suis devenu tison.
Victor Hugo, Les Misérables
Spéc. Bûche de Noël, bûche du réveillon, gros rondin, grosse souche de bois qu'on brûlait dans la cheminée pendant la veillée de Noël, et qui devait durer toute la nuit. La coutume était autrefois de veiller toute la nuit de Noël pour assister à la messe de minuit et, plus tard, à celle de l'aurore.
Arg. Bûche, bûche plombante. Allumette
MUS. Instrument à cordes dont la caisse de résonance est en forme de bûche.
PÂTISS. Bûche de Noël. Gâteau de Noël, fait d'un biscuit roulé, fourré de crème et dont le nappage évoque l'écorce d'un arbre.

Emploi fig.
Fam. Personne à l'esprit lourd et borné. synon. fam. lourdaud.
Jeux de cartes (baccara, etc.). Carte sans valeur, dix ou figure.
P. ref. à l'état inerte d'une bûche.
> S'endormir, dormir comme une bûche
> N'entendre pas plus qu'une bûche
> Caresser une bûche ; frapper une bûche pour en tirer des étincelles. S'occuper des choses vaines, n'obtenir aucun résultat
P. ref. à la solidité et la résistance du bois
Avoir la tête dure comme une bûche

Familier
Prendre une bûche ; ramasser une bûche. Tomber
Au fig. Prendre une bûche. Être battu, taillé en pièces ; essuyer un échec.
Autres fonctions
Chute
au fig. Échec.


mercredi 16 novembre 2011

…chronologie








Oh! comme il eût voulu arrêter la marche du temps, et laisser au destin un peu plus de loisir!

Mais à quoi bon! Tout n'était-il pas terminé?

"Ah! s'écria-t-il, je deviens fou. Que tout cela finisse!… ça vaut mieux. Je recommencerai autrement… j'essaierai autre chose… mais je ne peux plus."

Il se tenait la tête à pleines mains, serrant de toutes ses forces, s'enfermant en lui-même et concentrant toute sa pensée sur un même objet, comme s'il voulait créer l'évènement formidable, stupéfiant, inadmissible, auquel il avait attaché son indépendance et sa fortune.


Maurice Leblanc, Huit cent treize (813)


mardi 15 novembre 2011

Persistance rétinienne…



La persistance rétinienne est la capacité – ou le défaut – de l'œil à conserver une image vue superposée aux images que l'on est en train de voir. Elle est plus forte et plus longue si l'image observée est lumineuse.

On distingue deux types de persistance rétinienne :

. la persistance positive, qui dure peu de temps, environ 50 milliseconde ; la couleur de l'image persiste, paupières fermées.

. la persistance négative, qui dure plus longtemps. Elle est due à une exposition prolongée à une fort intensité lumineuse qui a détérioré les bâtonnets. On garde ensuite imprimée une trace sombre de l'image dans la vision durant plusieurs secondes (exemple : la trace du soleil après avoir fermé les yeux)


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La palinopsie (du grec palin, répétition et opsie, vue) est un trouble de la perception visuelle caractérisée par la persistance anormale ou la réapparition des images après disparition du stimulus. Il s'agit souvent d'images claires occupant tout ou une partie du champ visuel, mais la persistance d'images fantômes positives ou négatives existe aussi, bien qu'elle fasse plus rarement l'objet de plaintes…







dimanche 13 novembre 2011

RVB…*





*Régiment de Vexillologie de Belgique
Radicalistes du Verbiage Belgographique
Rassemblement pour une Vigilance Belgophonique
…?


jeudi 3 novembre 2011

ornithologie, suite : le langage des oiseaux…





"tih-tih-tiou" : apel flûté

"tschi-wièh" : cri d'alarme sifflant



lundi 31 octobre 2011

Météorologie...







Les signes ne laissaient aucun doute quant à l'imminence d'une belle drache...*



*ornitho-métérologie appliquée





samedi 15 octobre 2011

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On croit qu'on amène son chien pisser midi et soir. Grave erreur : ce sont les chiens qui nous invitent deux fois par jour à la méditation.
Daniel Pennac, La fée carabine.


samedi 24 septembre 2011

L'amour en question…? "Dévorer des yeux"… "Faire des yeux de merlan frits"…






(Il) avait passé par toutes les phases de l'amour dépité, de l'espoir à la rumination. Il en était à la dernière étape, c'est-à-dire rébellion et hauteur, et s'efforçait désormais à l'indifférence…
Fred Vargas, Coule la seine.

lundi 19 septembre 2011

dimanche 18 septembre 2011

samedi 17 septembre 2011

vendredi 16 septembre 2011

mardi 30 août 2011

Histoire de cages, de ménage… et de profond sommeil.









Le matin suivant l'anniversaire de mariage de Mr. Carthew, Miss Willy nettoyait les cages qui accueillaient respectivement un perroquet gris et rose nommé Archibald, deux petites perruches vertes, un ara aussi imposant que coloré, un loir qui ne se montrait jamais, ainsi qu'un vieux rat blanc au pelage mité. Pendant le ménage, les animaux folâtraient en liberté dans la salle à manger, à l'exception du loir qui s'obstinait à rester enfermé bien qu'il ne dût envisager d'entrer en hibernation avant un bon mois.


Faute de choix. Patricia Wentworth



vendredi 12 août 2011

samedi 6 août 2011

À quoi tu rêves?


…dis ? Tu dors ? …Tu dors vraiment ?

Quand tu seras réveillé on ira jouer dehors ?





J'attends là, comme ça on partira tout de suite…


vendredi 5 août 2011

Grüte ou Knut ?


Traverser un nuage, ça fait quoi ?
Qu'est ce qu'on voit ? Est-ce qu'on y voit ?
C'est un peu froid, non ?
On peut se cogner ?
Ça pique ? Ça fait éternuer ?






…Et après, on s'en souvient combien de temps ?


Mystère et boule de gomme…



Ah l'été ! La saison des rétentions de chaussures par la chaussée…
L'atmosphère est déjà lourde et voilà que l'on se sent retenu par le sol !
Quelle drôle et désagréable sensation que de se sentir pénétrer partiellement dans la terre… On a l'impression de pénétrer du pied dans une couche étrange, un peu plus élastique, pâteuse qui cherche à nous englober, nous retenir, faire de nous un élément de parterre.






Lorsque l'on réussit à s'en dépêtrer, on en garde la trace sur nos semelles…


samedi 23 juillet 2011

toujours à propos des puces…






On dessine toujours éléphants plus petits que nature, mais les puces sont toujours plus grandes.

Jonathan Swift

vendredi 22 juillet 2011

J'ai reçu une lettre…

Ce matin, j'ai reçu une lettre enveloppée dans du papier craft.
Elle a été postée de…

Hey ! Qu'est-ce que c'est que ce trafic ?
Qu'est-ce que c'est que cette codification LA POSTE 05751A 16-07-11 FRANCE ?
Bah non, c'est nul ! Où sont passées les empreintes de tampons – parfois amputées – qui marquaient les enveloppes ou le dos des cartes postales ?
On ne peut même plus essayer de deviner de qui ça vient !
Fini ce petit moment où je pouvais me croire agent secret…






Les timbres à lécher et maintenant les tampons…



mercredi 22 juin 2011

Question de saisons…







hiver : innocence, pureté, vérité…
été : fécondité, perversion, transgression, débauche, violence, égoïsme…


…L'habit ne fait pas le moine, mais le pelage a-t-il une incidence…?




lundi 13 juin 2011

droséra…*









Trois cardinaux, un rabbin, un amiral franc-maço, un trio d'insignifiant politicards soumis au bon plaisir d'un trust anglo-saxon, ont fait savoir à la population par radio, puis par placards, qu'on risquait la mort par inanition. On crut d'abord à un faux bruit. Il s'agissait disait-on, d'intoxication. Mais l'opinion suivit. Chacun s'arma d'un fort gourdin. "Nous voulons du pain", criait la population, conspuant patrons, nantis, pouvoirs publics. Ça complotait, ça conspirait partout. Un flic n'osait plus sortir la nuit.

Georges Perec, La Disparition.



*petite plante carnivore


samedi 11 juin 2011

autres ignorances…




ignorance tempérée ; ignorance entre sens et esprit, entre passion et intelligence, entre amour et sagesse … ignorance secrète.






ignorance ardente, intense, violente, aigu jusqu'à la stridence, aveuglante…
ignorance éternelle.



Après avoir hoché plusieurs fois la tête comme s'il avait enfin compris, le type posa sa lanterne à terre, et resta un moment à se tortiller, les deux mains dans les poches de son ciré, tandis que le grondement qui m'entourait diminuait peu à peu, exactement comme une marée qui descend brusquement. Je crus que j'étais en train de perdre connaissance. Je suis en train de perdre conscience, c'est pour ça que le bruit s'efface de ma tête, me dis-je. Je ne comprenais pas bien pourquoi j'avais besoin de m'évanouir, mais je raidissais tous les muscles de mon corps pour résister à cette sensation.
Haruki MURAKAMI, La fin des temps.


mercredi 1 juin 2011

Souvenir d'école…

Le Renard et la Cigogne

de Jean de la Fontaine


Compère le Renard se mit un jour en frais,
et retint à dîner commère la Cigogne.
Le régal fût petit et sans beaucoup d'apprêts :
Le galant pour toute besogne,
Avait un brouet clair ; il vivait chichement.
Ce brouet fut par lui servi sur une assiette :
La Cigogne au long bec n'en put attraper miette ;
Et le drôle eut lapé le tout en un moment.
Pour se venger de cette tromperie,
A quelque temps de là, la Cigogne le prie.
"Volontiers, lui dit-il ; car avec mes amis
Je ne fais point cérémonie. "
A l'heure dite, il courut au logis
De la Cigogne son hôtesse ;
Loua très fort la politesse ;
Trouva le dîner cuit à point :
Bon appétit surtout ; Renards n'en manquent point.

Il se réjouissait à l'odeur de la viande
Mise en menus morceaux, et qu'il croyait friande.
On servit, pour l'embarrasser,
En un vase à long col et d'étroite embouchure.
Le bec de la Cigogne y pouvait bien passer ;
Mais le museau du sire était d'autre mesure.
Il lui fallut à jeun retourner au logis,
Honteux comme un Renard qu'une Poule aurait pris,
Serrant la queue, et portant bas l'oreille.


Trompeurs, c'est pour vous que j'écris :
Attendez-vous à la pareille.







mardi 31 mai 2011

Ignorances…



Tout est question de langue…



ignorance spirituelle…






ignorance positive…



Quand un projet tombe à l'eau…






dimanche 8 mai 2011

Ornithologie… suite

Le orange favorise la digestion…
…bleu, couleur spirituelle – couleur froide – incite à la réflexion ; elle est associée à un état de détachement de l'âme, à un mode de vie doux, léger et supérieur…






samedi 7 mai 2011

Ornithologie…




Ornithologie, du grec ancien ορνις [ornis], « oiseau » et λόγος[logos], « connaissance » est la branche de la zoologie qui a pour objet l'étude des oiseaux.
Les oiseaux représentent le plus souvent un pouvoir de liaison avec les divinités dont ils sont parfois les messagers ou les attributs ; de même ils symbolisent l'état supérieur de l'être se rapprochant des sphères spirituelles de l'homme ou les facultés principielles de l'homme que Dieu lui a données.

Dans les contes, on évoque souvent un personnage qui comprend les oiseaux, qui est capable de converser avec eux. Cette familiarité avec la nature et la connaissance qu'elle implique, font généralement référence à la caractéristique héroïque de celui qui, après avoir affronté des figures de mort comme métaphore d'une mère cruelle et incestueuse, est rené dans un nouvel esprit et a accédé au caractère symbolique et spirituel de cette maternité ainsi transformée.
(conf.Encyclopédie des symboles appuyée sur le texte allemand de Hans Biedermann)





…Dans le langage populaire, on renvoie souvent à la légèreté d'esprit – cervelle d'oiseau, tête de linotte.


mercredi 27 avril 2011

à propos d'abandon… quelques petites choses…


abandon, n. m.

Action de rompre le lien qui attachait une personne à une chose ou à une personne. Action de cesser de s'occuper de quelqu'un à qui on était lié par un lien d'affection ou d'obligation. … Action de laisser aller son corps, son cœur, son esprit, etc. à leur pente naturelle. Rem. Une nuance de confiance peut s'ajouter. Il m'a parlé avec abandon.








La capacité à rester seul se construit dans l’enfance ; l’angoisse de séparation est une donnée normale dans le développement de l’enfant. L’enfant comprend par la suite que sa mère, même s’il ne la voit pas, continue d’exister et qu’elle va revenir. En attendant son retour, il se console en pensant à elle.

Le fait de se retrouver seul ravive parfois la douleur de l’absence initiale. L’amour des autres doit alors se faire rappeler physiquement pour y croire. En cas de blues, on ne parvient parfois pas à faire appel aux images intérieures bienveillantes de ces personnes aimées. Le fait rassurant que l’on peut compter l’un pour l’autre, même séparé par les kilomètres, n'a parfois pas pu être intériorisé…

Une relation difficile à la solitude peut être liée à une phobie. La difficulté à se retrouver seul est le résultat visible d’une autre peur qui n’est pas reconnue comme telle : la peur du silence, de l’obscurité, et surtout la peur de soi-même, de se retrouver face à son monde intérieur ! L’autre devient un objet « contraphobique », qui rassure et permet de lutter contre l’angoisse, l’équivalent d’un « anxiolytique » en somme ! En sa présence, on évite de penser à ce qui nous fait peur, à nos désirs, nos craintes, nos fantasmes, etc.