samedi 17 novembre 2018

…séduire* (air bag fig.03)

(fig. 01, fig. 02 et fig. 03 
– poche ou sac gulaire chez le marabout)




verbe transitif
attirer de manière irrésistible


…séduire



* air bag. subs. mac.
Coussin d'air faisant partie d'un équipement de… sécurité.
Poche gonflable destinée à amortir les chocs.
`




vendredi 16 novembre 2018

*séduire…


Séduire. verbe transitif
Induire en erreur, abuser.
Détourner du droit chemin, du bien.
Faire tomber dans l’erreur, détourner du chemin de la vérité .
Faire manquer à un devoir, à ce que l’on doit.



jeudi 15 novembre 2018

…séduire*

(fig. 01 & fig. 02)





verbe transitif
convaincre en mettant en œuvre tous les moyens de plaire



verbe transitif
plaire, toucher, persuader






dimanche 4 novembre 2018

Constatations d'un "usager de l'espace"








On sent confusément des fissures, des hiatus, des points de friction, on a parfois la vague impression que ça coince quelque part, ou que ça éclate, ou que ça cogne. Nous cherchons rarement à en savoir davantage et le plus souvent nous passons d'un endroit à un autre, d'un espace à l'autre sans songer à mesurer, à prendre en charge, à prendre en compte ces laps d'espace. Le problème n'est pas d'inventer l'espace, encore moins de le réinventer (trop de gens bien intentionnés sont là aujourd'hui pour penser notre environnement…), mais de l'interroger, ou, plus simplement encore, de le lire ; car ce que nous appelons quotidienneté n'est pas évidence, mais opacité : une forme de cécité, une manière d'anesthésie.

Georges Perec




vendredi 2 novembre 2018

On n'aperçoit rien…











Nous ne le voyions plus que de loin et constations sa présence 
ou son absence…


On n'aperçoit rien, si ce n'est peut-être un espace en attente. En réalité, la construction en est depuis longtemps achevée. 
Si l'on gratte cet espace, s'attarde, ouvre des tiroirs, les fouille un peu, pousse quelques portes, écarte les branches des vieux chênes et hêtres, déplace les pierres de certains murs…, on découvre, au-delà de ce lieu innocemment vide, un territoire dont il est difficile de se faire une représentation concrète.



Aucun son ne parvient… 


Cela tient peut-être du degré d'immobilité atteint ici, beaucoup de ce que notre œil perçoit a l'air suspendu. 
L’espace paraît trouble, manquer de détails ; le temps est incertain, semble s’être (momentanément) perdu. Le visiteur cherche un sens de lecture à ces paysages… L’œil s’accroche continuellement à ces récits absentés, suit la trace des silences. 

La puissance mystérieuse du silence ne tient-elle pas étrangement du fait qu'il reste invisible  ? On sait qu'il est là, on le ressent, remarque immanquablement, mais on ne le voit pas… C’est exclusivement par son absence de visibilité que l’autre village intrigue. C’est seulement parce qu’il se tient coi que cet espace émeut. Il inquiète, chiffonne… non pas parce qu'il "est là", mais parce que nous croyons en sa présence.

Derrière ces silences, il y a quelque chose.
Un paysage est la configuration physique générale d'une région géographique. Songer à la capacité symbolique contenue dans un lieu invisible à l'œil amène à s'interroger sur sa pertinence, sur sa réalité. Où sommes-nous ? À qui/quoi sert cet espace ? Où, comment et pourquoi naît-il ?


Almanach du chasseur
Gustave Renard