jeudi 22 avril 2010

vide(s)

…le vide est-il blanc ou noir?

vide : absence, trou, insignifiance, néant, inutilité, vent…

L'absence serait plutôt blanche…
Ce qui est sûr, c'est que le trou, lui, est noir!
…l'absence… le défaut de présence. Etat de celui dont la disparition prolongée rend l'existence incertaine… grosso modo, ce qui n'est pas, n'existe pas est blanc.
…le trou… une ouverture, une cavité, une lacune : un manque de matière, une disparition de quelque chose ; bref ce qui a été, fut est noir.

On peut peut-être évoquer également la question de synthèse des couleurs… Celle-ci peut être additive (blanc) ou soustractive (noir)…
Ce qui conforte une idée d'incidence du temps dans le vide, le rien…

…mais alors, le trois fois rien?












vendredi 16 avril 2010

Attention, aucun article ne sera repris ni échangé…

poisson n. m. (du latin piscis), vertébré aquatique, à corps fuselé couvert d'écailles, se déplaçant dans l'eau notamment à l'aide des nageoires, à température variable et à respiration branchiale. Créature étrange, adepte de relations à distance, il se reproduit généralement de loin et habituellement par des œufs…
Visqueux et froid, son contact est en effet assez désagréable, il est donc déconseillé d'en introduire entre les draps d'un lit. A l'odeur suspecte et persistante, il est par ailleurs également conseillé d'éviter d'en véhiculer dans son sac-à-main, sa poche, sa valise, ou tout autre contenant non pourvu d'isolation.

Si malgré tout, vous désirez tout de même en adopter un :
bien lire les étiquettes ou notices d'utilisation ; selon les modèles, ils se conservent en milieu doux ou salé, froid ou chaud…
Ils peuvent être moustachus tel le poisson-chat,
grimés tel le poisson-clown,
aigus, piquants tel le poisson-épée,
ronds tel le poisson-lune,
timides tel le poisson plat,
rouges tel le poisson rouge,
dentelés tel le poisson-scie,
aériens tel le poisson volant,
à tête aplatie tel le poisson-marteau,
pleins d'esprit tel le poisson d'avril.









samedi 10 avril 2010

animaux nocturnes…

Au moment où les rêves ont pris le pouvoir sur l'espace et le temps, ils sortent…
………
Presque invisibles, ils se fondent dans l'ombre, dans une réalité presque effacée… Attentifs au moindre reflet égaré, aux sons les plus infimes perdus dans le silence, au moindre changement de vent, courant, frôlement d'air, au moindre soupir, plus infime soupir enchevêtré dans l'obscurité, ils errent…
Lorsqu'un voyageur, par mégarde englouti dans ce temps, se manifeste, ils se dissipent, s'évaporent, disparaissent… Beaucoup pensent que ce sont des créatures timides, qu'ils craignent d'être démasqués, découverts (déplumés, dépecés, écaillés)… mais la réalité est toute autre! hé hé hé…



mercredi 7 avril 2010

crise de démangeaison…


C'est horrible, gênant, agaçant… et ça peut même devenir inconvenant ! ça peut prendre n'importe où! n'importe quand ! Sans prévenir, comme une petit décharge au commencement qui se propage lentement… Partie du bout de l'orteil sans crier "GARDE !" Elle prend ses aises, déploie ses ailes, ses poils, etc., se met à peser de tout son poids d'abord sur un pied, monte au mollet, puis colonialise toute une jambe. D'on ne sait quelle botte secrète, elle sort une armée de fourmis et investit tout l'espace et même au-delà… Elle enfle la surface, la gonfle pour augmenter son royaume ! Rien ne l'arrête ! Même le rien ne peut la retenir…




Elle se crois invincible… Ah, oui ?
Eh bien c'est ce qu'on va voir ma mignonne ! Je vais te faire passer tes idées de grandeur, moi ! Je vais te rafraîchir les idées !
Je ne vais tout de même pas me laisser marcher sur les pieds par un machin invisible atteint de la folie des grandeurs !



Tiens ? on dirait que j'ai jeter un froid… Qu'est ce que tu peux être susceptible ! …Poule mouillée, va !