vendredi 30 décembre 2016

mots…



Pour lui, les mots sont transparents, ce sont de grandes fenêtre qui sont posées entre lui et le monde : jusqu’à ce jour elles n’ont jamais troublé sa vision, elles n’ont même pas eu l’air d’être là. Il y a certes des moments où le verre se trouve légèrement sali et Bleu est obligé de le nettoyer à tel ou tel endroit, mais dès qu’il trouve le thème adéquat, tout devient transparent.
Paul Auster, Trilogie New Yorkaise, Revenants.





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